Page:Louÿs - Aphrodite. Mœurs antiques, 1896.djvu/249

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et tournoyante entre ses deux mains fraternelles, écarta pieusement le long des joues les cheveux collés par les larmes et posa sur les lèvres chaudes un baiser d’une tendresse infinie.

Aphrodisia ferma les yeux. Reconnut-elle celui qui venait enchanter son horrible fin par ce mouvement de pitié aimante ? Un sourire inexprimable allongea ses paupières bleues, et dans un soupir elle rendit l’esprit.