- C’est la Maison du Bonheur, » dit tout bas Démétrios.
Et il laisse tomber son front dans sa main.
Mais Chrysis ouvre une autre porte.
La troisième chambre est vaste et ronde. Une seule fenêtre l’éclaire où s’encadre tout le ciel bleu. Ses murs sont des grilles de bronze, croisées en losanges réguliers à travers lesquels se glisse une musique de flûtes et de cithares jouée sur un mode mélancolique par des musiciennes invisibles. Et contre la muraille du fond, sur un thrône de marbre vert, une jeune fille nue se tait.
« Viens ! viens ! » répète Chrysis.
Ils ouvrent une autre porte.
La quatrième chambre est basse, sombre, hermétiquement close et de forme triangulaire. Des tapis sourds et des fourrures l’habillent si mollement, du sol au plafond, que la nudité n’y étonne point, tant les amants peuvent s’imaginer avoir jeté dans tous les sens leurs vêtements sur les parois. Quand la porte s’est refermée, on ne sait plus où elle était. Il n’y a pas de fenêtre. C’est un monde étroit, hors du