Page:Louÿs - Aphrodite. Mœurs antiques, 1896.djvu/277

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cheveux blancs des tempes avant de mettre sa perruque ? Allons, parle, poisson frit !

— Si tu crois que je l’ai regardée ! Je suis arrivée après le repas, j’ai joué ma scène, j’ai reçu mon prix et je suis partie en courant.

— Oh ! Je sais que tu ne te débauches pas !

— Pour tacher ma robe et recevoir des coups, non, Philotis. Il n’y a que les femmes riches qui puissent faire l’orgie. Les petites joueuses de flûtes n’y gagnent que des larmes.

— Quand on ne veut pas tacher sa robe, on la laisse dans l’antichambre. Quand on reçoit des coups de poing, on se fait payer double. C’est élémentaire. Ainsi tu n’as rien à nous apprendre ? pas une aventure, pas une plaisanterie, pas un scandale ? Nous bâillons comme des ibis. Invente quelque chose si tu ne sais rien.

— Mon amie Théano est restée après moi. Quand je me suis réveillée, tout à l’heure, elle n’était pas encore rentrée. La fête dure peut-être toujours.

— C’est fini, dit une femme, Théano est là-bas. contre le mur Céramique. »


Les courtisanes y coururent, mais à quel-