IV
PHÉNOMÈNE
« Comment ! tu baises ?
— Oui, ma chère.
— Tu est dépucelée ?
— Heureusement.
— Eh bien ! tu en as du toupet ! J’ai vu bien des filles de notre âge coucher avec des garçons…
— Sans parler de toi.
— … mais jamais une qui fasse l’amour par là.
— Par où le fais-tu, toi ?
— Dans la bouche, dans la main, dans les cuisses, dans les fesses, dans le petit trou, mais pas dans l’autre. Grand Dieu ! et si tu deviens enceinte ?
— Naïve enfant ! Crois-tu donc que je lève mes jupes devant des jeunes gens assez mal élevés pour décharger dans ce que tu me tripotes ?
— Ils se finissent dans ton cul ?
— Ils se finissent eux-mêmes. Je ne m’en occupe pas. Quand j’ai joui je n’ai plus besoin d’eux.
— Et tu jouis bien, comme ça ?
— Idéalement.
— Tu le fais souvent ?
— Tous les jours avec mon fiancé. Tous les soirs, avec mon frère. »