pucelages en levrette baisse les yeux, se cache le visage… Et puis j’ai une pudeur toute particulière : je rougis au con plutôt qu’à la joue. N’est-il pas simple de montrer ma pudeur où elle se trouve ?
— Elle a raison fit le roi. Il n’y a rien à dire à cela. Cette enfant est bien ma fille je reconnais en son cerveau la justesse de mes déductions. »
Septima, qui devenait rose, attendit que Tertia fût en posture, et dit avec solennité :
« Chloris et moi, nous jurons que Tertia est pucelle. Si nous ne le disions pas, personne ne s’en douterait. »
Brusquement retournée, Tertia eut un cri.
« Saloperie de petit chameau ! »
Et sur la dernière syllabe, Septima eut encore une gifle.
« Tu manques d’égards envers le roi, dit-elle avec tranquillité.
— C’est toi qui lui manques de respect en me décernant des certificats de vertu, comme si j’en avais besoin… Écoute, papa : tu sauras tout. Plus les filles font l’amour et moins elles se branlent, mais plus elles se branlent et plus elles sont vertueuses. Est-ce vrai ?
— Je le crois.
— Moi qui n’ai pas cessé de grandir en vertus, je me branle de toutes les manières : un doigt sur le bouton et un godmiché dans le cul cela ne suffit pas toujours à mes aspirations. Je me suis fourré les doigts dans le con si souvent que mon pucelage ne les gêne plus, mais je te le demande : à quoi me servait-il ? Une pucelle n’en a pas besoin. Un modèle de peintre n’a pas de modelage ; pourquoi une pucelle aurait-elle un pucelage ?