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II
Chloris, prit Septima telle qu’elle était : toute nue. Et, si peu de temps qu’elle se trouva seule avec la petite princesse, elle sut parler et se faire comprendre. Septima ne s’étonnait de rien ; elle entra nue, fit une révérence et dit : « Bonsoir, papa. Je peux coucher avec toi ?
— Si tu es sage.
— Non. Je ne serai pas sage du tout. Mais çà fait rien.
— Si tu ne dois pas être sage, Chloris va rester. C’est plus prudent.
— Oh ! Oui ! C’est plus prudent ! » répéta Septima, non sans cligner de l’œil vers sa fille d’honneur.
— Celle-ci toujours debout dans sa longue robe légère, vint dire à l’oreille du roi que Septima était prévenue, qu’elle savait