Page:Louÿs - Le Crépuscule des nymphes, 1925.djvu/156

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

La nuit momtait à l’ouest comme une vapeur bleue. Il n’y avait pas de lune. Les étoiles paraissaient faiblement, ici et là, en gouttelettes. La mer était devenue si calme qu’elle reflétait la lueur la plus indécise, et le petit bateau semblait suspendu au centre d’une sphère céleste.

Pourtant ce miroir se troubla, et si Danaë n’eût dormi, elle eût sans doute frémi d’effroi : une main était sortie de l’eau.