Page:Louÿs - Les aventures du roi Pausole, 1901.djvu/251

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reste sur vergé des Indes. Cela s’appelait le Mannequin d’opale.

L’autre avait été déposé à la librairie Fischbacher. Le portrait de l’auteur, reproduit par le curieux procédé de la photogravure, ornait la page du titre, et le titre était celui-ci : Larmes d’une âme.

Le troisième était publié par un éditeur israélite. Sur la couverture, une jeune veuve très gaie, le voile sur l’oreille, levait sa jupe noire jusqu’à la ceinture, probablement pour montrer qu’elle n’avait pas de pantalon, et le titre était si scabreux que je ferais peut-être bien de le taire.

(Car, après tout, ce roman n’est pas lu que par des dames.)


Giguelillot sembla hésiter, il regarda ses hôtes, le Roi, Philis, Galatée et Diane à la Houppe… Puis il remit à leur place les deux premières plaquettes et ouvrit la troisième à la page 59.

— Quel joli volume ! fit Diane à la Houppe. Il s’intitule ?…

Oui.

— Charmant.

Oui tout court ? demanda Philis.

— Que veux-tu donc de plus ? s’écria Galatée.