ils parlent précisément de ce qui les intéresse le plus. Mais ils ne sont pas écrits pour M. Taxis, et, tant que M. Taxis sera là, je vous demande la permission de ne pas lui donner prétexte à scandale.
— Malheur à celui par qui le scandale arrive ! dit Taxis lugubrement. Mais il faut que le scandale arrive ! Mais il faut que le scandale arrive !
— Qui est ce monsieur ? murmura Philis.
— Il est mal tenu, dit Galatée.
— Tu as vu ses mains ?
— Ah ! et son cou !
— Ses dents !
— Sa barbe !
— Et sa cravate ! Oh ! sa cravate !
— Comme il serait vilain tout nu ! Il fait très bien de s’habiller.
En même temps, Taxis s’approchait du Roi :
— Sire, dit-il à voix haute, j’ai l’honneur de vous demander un entretien particulier. Il y va des intérêts les plus graves. J’ose vous rappeler qu’à partir de minuit Votre Majesté daigne m’honorer de sa confiance et j’insiste pour être entendu.
— Nous nous retirons, fit M. Lebirbe.
— Non, fit Pausole. Restez…
— Dès lors, je dois me taire, dit Taxis.
— Ah ! quel ennui ! répéta le Roi, quel ennui ! Ne