Page:Louÿs - Les aventures du roi Pausole, 1901.djvu/383

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— Vous ne vous moquez pas de moi ?

— Voulez-vous me dire pourquoi je me moquerais de vous ?… et si jusqu’à présent je vous ai laissé croire que je faisais de fines mystifications autour de votre personne ?

— Pardonnez-moi, mon ami. Merci… Merci de tout cœur… Vous reverrai-je ?

— Non… ou du moins… pas cette semaine… On se revoit toujours : le monde est si petit. Mais je vous chasse d’où vous êtes, et ne vous donne aucun rendez-vous. C’est la meilleure preuve que je puisse vous offrir de ma respectueuse amitié.