Page:Louis-Napoléon Bonaparte - Extinction du paupérisme.djvu/50

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
50

page xxviii, le ministre déclare qu’un des plus grands progrès à obtenir est le défrichement de ces terres qui ne rapportent que 8 francs par hectare. Notre projet réalise cette pensée.

Tous les hommes qui se sentent animés de l’amour de leurs semblables réclament pour qu’on rende enfin justice à la classe ouvrière qui semble déshéritée de tous les biens que procure la civilisation ; notre projet lui donne tout ce qui relève la condition de l’homme, l’aisance, l’instruction, l’ordre et à chacun la possibilité de s’élever par son mérite et son travail. Notre organisation ne tend à rien moins qu’à rendre, au bout de quelques années, la classe la plus pauvre aujourd’hui, l’association la plus riche de toute la France.

Aujourd’hui la rétribution du travail est abandonnée au hasard ou à la violence. C’est le maître qui opprime ou l’ouvrier qui se révolte. Par notre système les salaires sont fixés comme les choses humaines doivent être règlées, non par la force, mais par un juste équilibre entre les besoins de