Aller au contenu

Page:Louis-d-elmont-l-inceste royal-1925.djvu/51

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 49 —

— Vous êtes bien sévère, ma cousine, lui dit le roi. Il sied, au contraire, de nous montrer indulgents… N’est-ce pas votre avis, madame ?

Et le roi se tournant vers la reine Yolande, échangeant avec elle un regard dans lequel on pouvait lire une joie triomphante.

— Vous avez raison, messire, et je suis d’avis, puisque le lieutenant et la princesse s’aiment, qu’on les marie ensemble, déclara la reine.

— C’est aussi ce que j’ai pensé, reprit Benoni XIV, et j’ai donné des ordres en conséquence.


Je t’aime et j’ai hâte de recevoir tes caresses (page 47).

La duchesse voulut protester, mais le roi lui dit :

— Ma cousine, je suis le chef de la famille, je suis le roi, et vous devez vous incliner.

Tous s’inclinèrent donc, de bon ou de mauvais gré.

Lorsque le même soir, Hector gagna les appartements secrets du palais, il trouva la princesse Églantine plus amoureuse que jamais. Elle s’était spécialement parée pour le recevoir, faisant ressortir tous ses charmes afin d’être le plus désirable possible.

— Mon doux seigneur, dit-elle, je suis heureuse comme je ne saurais l’exprimer, plus heureuse encore que le soir où je devins votre épouse.