ques de la France sont passés de 400 millions en 1891, à 500 millions en 1894, à 564 millions en 1898, à 759 millions en 1900, à 793 millions en 1903. (L’Algérie n’est pas comprise dans ces ensembles.) Cette poussée assez rapide a comblé d’aise les théoriciens du colonialisme, qui n’ont pas noté l’expansion parallèle des budgets. Ils ont surtout oublié que les pays étrangers entretenaient, avec nos annexes, un trafic au moins égal à celui qu’elles réservaient à la métropole.
En règle générale, on peut établir que le commerce des colonies se partage à peu près par moitié entre la France et les autres nations, et cette proportion se retrouve en réalité, à chaque exercice, aux entrées comme aux sorties.
Années
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Commerce total des colonies
millions |
Part de la France
millions |
Part de l’étranger
millions |
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1894 | 500 | 230 | 270 |
1898 | 564 | 280 | 284 |
1900 | 759 | 365 | 394 |
1903 | 793 | 386 | 467 |
Années
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Importations de France
millions |
Importations de l’étranger
millions |
Exportations vers la France
millions |
Exportations vers l’étranger
millions |
---|---|---|---|---|
1894. | 102 | 131 | 126 | 138 |
1898. | 138 | 144 | 141 | 140 |
1900. | 201 | 213 | 164 | 175 |
1903. | 226 | 220 | 160 | 185 |
Mais la répartition est loin d’être la même, dès qu’on envisage les colonies les unes après les