Page:Louis - Recherches sur les effets de la saignée, 1835.djvu/44

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

plus tôt, leur caractère pathognomonique ne disparut jamais complètement avant trois jours, à compter de la première perte de sang. Différences qu’on ne peut expliquer, comme je l’ai dit, que parce que la maladie touchait à son terme naturel dans les premiers cas, et qu’elle en était plus ou moins éloignée dans les autres.

D’ailleurs, si la durée de l’affection fut très variable chez les sujets saignés le même jour ; il en fut de même du caractère pathognomonique des crachats, qui persista, à divers degrés, pendant un espace de temps qui varia de quatre à onze jours, ou de sept à quatorze, chez les individus saignés avant ou après le cinquième jour, pour la première fois.

La crépitation persista plus long-temps que les deux symptômes dont il vient d’être question ; de dix à quatorze jours, chez les sujets saignés avant le cinquième ; de dix à dix-neuf, chez ceux qui furent saignés ensuite ; terme moyen, douze jours pour les premiers, et quatorze pour les seconds. Elle ne fut jugulée dans aucun cas.

Le bruit respiratoire fut plus ou moins profondément altéré pendant dix-huit jours, terme moyen. L’altération de ce bruit, désignée par l’expression respiration bronchique, ne céda, dans aucun cas, à la première saignée ; et elle fut