Page:Louis - Recherches sur les effets de la saignée, 1835.djvu/46

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minute, à cent huit, quatre-vingt et quatre-vingt-seize. Mais le lendemain, après une seconde saignée, il battait cent quatre, cent huit, quatre-vingt-dix fois par minute ; c’est-à-dire qu’il était tombé, après deux saignées, de quelques pulsations seulement.

Il en fut de même chez les sujets saignés le quatrième jour, pour la première fois, et chez lesquels l’amélioration du pouls fut nulle, ou momentanée, le lendemain. Mais dans la grande majorité des cas où la première saignée n’eut lieu qu’après le cinquième jour de l’affection, le pouls fut moins accéléré dès le lendemain ; et cette amélioration persista en augmentant, par la suite.

Dans les cas dont il s’agit, comme dans ceux qui ont été analysés dans le chapitre précédent, la saignée n’a donc exercé une influence un peu marquée sur la marche des symptômes de la pneumonie, que quand elle a été pratiquée à une époque assez éloignée du début de cette maladie : et, sans doute, comme je l’ai déjà dit, parce qu’alors celle-ci était plus ou moins rapprochée de son terme naturel ; tandis qu’elle en était plus éloignée dans les cas où les premières émissions sanguines furent pratiquées plus tôt. Et ces faits, comme ceux qui sont re-