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croyait proche à cause des avis qu’il en avait reçus
quelques révélations. fait
,
fondés sur
retourna donc à Frisingue, et, ayant
ïl
à son clergé et à son peuple les plus louchants adieux
pour
partit
se
rendre au chapitre de Cîteaux
,
dans
les
,
il
premiers
jours de septembre 1159.
Son corps débile gues et
se fût affaissé bientôt sous le poids des fati-
ennuis d’un
et des
long voyage
si
s’il
,
son courage se ranimer par l’espoir
si
n’eût senti ses forces
doux d’embrasser des
frères chéris, d’exhaler son dernier soupir dans leurs bras, et
de revoir la maison qui avait abrité sa jeunesse et n’avait cessé d’être l’objet de ses délicieux souvenirs.
Sa santé altérée
route , ne parut point considérablement
faisait
mais , arrivé
de
fit
la
ne
et rien
,
prochaine
germe
dans
,
compagnons une mort à Morimond le mal dont il portait le craindre à ses ,
rapides progrès , que
si
de la vérité de ses pressentiments
,
il
,
ne pouvant plus douter
demanda l’extrême-onc-
tion.
S’étant
fait
ensuite apporter le livre qu’il avait
l’Histoire de l’empereur Frédéric,
doctes et pieux
,
il
pour y corriger ce
le
composé de
donna à des hommes
qu’il pouvait avoir dit
en
faveur de l’opinion de Gilbert de la Porée, dont quelqu’un pût être scandalisé
que suivant Il fit
,
déclarant qu’il voulait soutenir la
la règle
ensuite
de l’Egliâe romaine
humblement
et
foi catholi-
(1).
avec la plus grande contrition
l’aveu de ses fautes, reçut le saint viatique, puis, en présence
de toute la leur,
il
communauté
agenouillée près de son
lit
de dou-
parla encore avec force et onction de l’immortalité de
l’ame , des peines des damnés et du bonheur des élus l’instant
suprême arriva,
pensées qu’il rendit son
(1)
Ànn.
cist., t. 2, p.
323 ;
et ce fut
ame
—
dans ces saintes
et
enfin
sublimes
à son créateur, le 21® de septem-
Epit. vit. Otho., in tabul. sepulch.