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III

— Bonjour, pochard.
Buveur de cabarets
Ah ! te voici ici
À faire bonne chère
Et moi et les enfants
Nous sommes dans la misère !

IV

— Retourne donc,
Torchon ! à la maison !
Eh là ! je n’entends pas
Que personne me dérange
Eh ! là ! quand je serai
À caresser ma blonde.

V

La pauvre femme
S’en retourne en pleurant ;
— Ah ! pleurez, mes enfants !
Vous n’avez plus de père,
Vous voilà donc réduits
À mourir de misère !

VI

— Pourquoi nous dire cela ?
Nous le savons très bien
Que nous avons un père,
Un père libertin
Les enfants sont de même.