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commentaires sur la grammaire esperanto

éme, éne ; ime, ine ; ôme, ône ; oume, oune. Exemple : Amboso, angulo ; embaraso, entuziasmo ; impresi, infekti ; ombro, onklo ; umbiliko, ungo, doivent se prononcer âme-bôçô, âne-goulô ; éme-bârâçô, éne-tou-ziâss-mô ; ime-préci, ine-fékti ; ôme-brô, ône-klô ; oume-bilikô, oune-gô.

5o  Gn, en conséquence du même principe, ne sonnent jamais comme dans le mot règne ; le g et l’n se séparent et font entendre chacun distinctement leur son. Regno, indigni, insigno doivent donc se prononcer : régue-nô, ine-digue-ni, ine-sigue-nô. (Voyez plus bas pour le g.)

6o  Ph ne sonnent pas ensemble non plus et n’ont jamais la valeur de ph français dans philosophe. Chacune des deux lettres garde sa prononciation alphabétique. Exemple : lipharoj égale donc lip-haroj. (Voyez plus bas pour l’h et le j.)

Les remarques ci-dessus ne sont, au fond, que l’application constante de ce principe invariable en Esperanto : chaque lettre d’un mot se prononce et garde toujours le son qui lui est attribué dans l’alphabet.

Fixons maintenant la prononciation des consonnes esperanto qui différent, pour le son ou la forme, des lettres de l’alphabet français :

7o  C a exactement la valeur de ts dans tsar, partout et toujours, quelle que soit la voyelle qui le suive.