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LE MIROIR DES JOURS
Les étoiles ont vu leur troupe disparaître
Dans le gouffre insondable et fatal de la nuit
Où, lambeau par lambeau, s’évanouit notre être…
Et le regard de l’âme avec regret les suit…
Les étoiles ont vu leur troupe disparaître.
Un par un, à la file, ils retournent à Dieu, —
Fouettés par les grands vents, transis par les orages, —
S’absorber à jamais dans le ciel toujours bleu…
Un par un, à la file, ils retournent à Dieu,
Les jours qui fuient, pareils à des oiseaux sauvages…