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LE MIROIR DES JOURS

Car sur l’herbe le rêve éclot et bat des ailes,
Comme un grand papillon sur des fleurs éternelles
Qui, du haut de son vol capricieux, croit voir
Frémir au vent d’été les œillets et les roses,
Cependant que le jour s’éteint en reflets roses
Et que tous les parfums s’exhalent vers le soir…