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LE MIROIR DES JOURS


Oui, tout m’est un regret, tout m’est une douceur…
Mélancolique amant dont le cœur faible tremble,
Je pense : Ô mon amie, ô ma petite sœur,
Pourquoi ne pouvons-nous vivre toujours ensemble !

Mais il me faut me taire et garder mon secret.
Mon bonheur, près de vous, ressemble à la souffrance.
Tout m’est une caresse et tout m’est un regret,
Et mon cœur, cependant, heureusement mourrait

Du doux mal que me fait votre chère présence !