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LE MIROIR DES JOURS


LORSQUE JE SERAI MORT…


 
Lorsque je serai mort, ― puisqu’il nous faut mourir, ―
Mon âme reviendra sur la terre souffrir
Avec vous, que l’exil ténébreux enlinceule,
Afin qu’en votre nuit vous ne soyez pas seule.
J’ai trop souvent pleuré vos chagrins ici-bas,
Pour que de l’infini je ne descende pas
Reprendre cette grave et fidèle habitude
D’essuyer vos beaux yeux battus de lassitude.
Vous ne sentirez rien de moi, que mon esprit
Posant sur votre cœur longtemps endolori,