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C’est l’heure où le sang bat aux tempes
Plus lent, où le rêve descend,
Où volontiers l’on tarde à rallumer les lampes
Dans le soir peu à peu croissant ;
L’heure de solitude calme,
Où quelque dieu tendre aux humains
Semble nous éventer le cœur avec sa palme
Fraîche, en ses invisibles mains ;
Tandis que meurt le crépuscule
Noyé de soir à l’horizon,
Que les tics-tacs hâtifs des sonores pendules
S’interpellent dans la maison…