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LE MIROIR DES JOURS


Partons ! Le lointain nous appelle !
Allons regarder pour l’aimer
La bonne terre maternelle :
Va, mon cœur, va t’en embaumer !

Que de longues routes ombreuses,
Épousant les courbes de l’eau,
Offrent les surprises heureuses
D’un même objet toujours nouveau !

Septembre est propice au voyage ;
L’air est si doux, si beau le bois,
Si charmeur le petit village
Quand il semble encor d’autrefois !

Dans les chemins grattent les poules,
Ayant pour chef de file un coq
Apte à la conduite des foules,
Le port fier, et l’ergot en croc !