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Page:Lozeau - Le Miroir des jours.djvu/70

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LE MIROIR DES JOURS


EFFET D’AUTOMNE


 
L’heure est grise. Le vent, chargé de feuilles mortes,
Entre par la fenêtre et fait battre la porte.

Des nuages couleur de cendre et de fumée
Suivent dans le ciel bas leur route accoutumée.

Le silence, troublé par un bruit d’attelage,
S’épand comme une mer montante sur la plage.

Sa puissante marée, incessamment accrue,
Envahit la maison et submerge la rue.