Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Est dorée
D’un or verdâtre et changeant.
Voici le Machaon-Zèbre,
De fauve et de noir rayé ;
Le Deuil, en habit funèbre,
Et le Miroir bleu strié :
Voici l’Argus, feuille morte,
Le Morio, le Grand-Bleu,
Et le Paon-de-Jour qui porte
Sur chaque aile un œil de feu !
Mais le soir brunit nos plaines ;
Les Phalènes
Prennent leur essor bruyant,
Et les sphinx aux couleurs sombres,
Dans les ombres,
Voltigent en tournoyant.
C’est le Grand-Paon, à l’œil rose
Dessiné sur un fond gris,
Qui ne vole qu’à nuit close,
Comme les chauve-souris ;
Le Bombice du troëne,