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PROLOGUE D UNE SATIRE
INTITULÉE
LE BATON DE HOUX
Que la forêt soit jaune, ou pourpre, ou verdoyante,
En rameaux nus et noirs, ou de givre éclatante,
Si l’on se plaît aux chants que chantent les forêts,
Il faut y pénétrer pour entendre de près.
Qu’il fasse jour ou nuit, qu’il survente ou qu’il tonne
En toutes les saisons, et surtout en automne…
Là, le poëte écoute ! Il s’inspire et traduit
Les senteurs, les aspects, la couleur et le bruit…
S’il fait chaud, il s’étend ! Quand il gèle, il va vite,
Et, s’il pleut, dans le creux d’un vieux chêne il s’abrite
Pâtres et bûcherons, vieux mendiants courbés,
Pliant sous le poids mort des branchages tombés,