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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/98

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ne sais quoi de barbare qui affligeoit même la délicatesse de la Comtesse. Elle lui dit un jour : Eh bien ! vous vous obstinez à rester ; apprenez ce qui en résultera : quelque occasion nouvelle, que ni vous ni moi ne chercherons, exposera ma foiblesse ; j’oublîrai mes résolutions : j’avoue que ma tendresse pour vous est sans bornes ; vous exigerez un sacrifice, qui n’en sera pas un, puisque vous avez sur moi toutes les sortes d’empire ; je serai à vous sans doute, mais alors je perdrai l’amitié d’un mari que j’estime, & que je tromperai jusques dans mes complaisances ; une considération dont il m’est impossible de me