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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/118

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déchirera votre ame. Le Duc, si fatal à votre repos, ne l’est pas moins au mien. Il m’aime, & n’aime pas une ingrate ; j’afflige mon amie, je désole un homme que je chéris comme moi-même, & je ne rends pas heureux celui que j’idolâtre. — Qu’ai-je fait ? Quoi ! Il pouvoit exister pour vous un autre homme que le Vicomte ! Ma Coraly a pu changer une fois ! — Que l’amour en fureur n’outrage pas l’amitié innocente. Je ne veux d’autre juge que ce même Barjac.

Alors elle lui expliqua la nature de leurs liaisons, la naissance de son fatal amour, ses rapides progrès, l’impuissance d’en triom-