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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/123

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femme, qui ne pouvoit être que l’obligeante circassienne. Quoiqu’ému, il se lève, & lui dit que les tems sont changés ; qu’il lui sait gré de son tendre souvenir ; mais que des raisons invincibles l’empêchent d’en profiter. Elle ne répondoit rien ; des soupirs entrecoupés lui échappoient, & il sembloit au Vicomte que ce n’étoit pas la même respiration ; il veut prendre une de ses mains, elle prend la sienne au contraire & la baigne de larmes. Attendri, il s’assied, & lui jure que ce n’est pas mépris de ses charmes, mais une raison sacrée, à laquelle tient le bonheur de son existence. Quelque chère que me soit votre erreur,