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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/127

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toient. Sa foiblesse parut toute entière. À un état semblable il faut de violens remèdes. Aussi je vous déclare que je suis un de ces êtres infortunés que l’amour met au monde dans un moment d’ivresse, que l’administration tolère, que la loi repousse, & dont la société ne sait que faire. Ma bouche vous déclare que voyant le Vicomte victime d’un feu qui le dévore, ne pouvant lui rendre un sentiment qu’un dieu plus fort que nous inspire & retient à son gré ; ne pouvant en imposer à la passion qui dévore mon sein, j’ai voulu m’ôter tout espoir, & à vous tout desir. J’ai donc bravé la pudeur, les conventions, les loix, mais