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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/137

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raison qui lui marquoit toujours le vraie route, l’abandonnoit à la vue de son amant. Il lui peignit avec des couleurs si fortes les transports brûlans de son amour ; & le Vicomte, de son côté, donna si bien le change à ses propres sentimens, qu’elle céda, & les laissa maîtres de sa destinée. Il ne s’agissoit ni de fêtes, ni de publicité : un ministre des autels devoit le lendemain revêtir leurs promesses des formes ecclésiastiques. La prudence n’oublia rien de ce qui pouvoit assurer la tranquillité pour l’avenir. Le château où ils se trouvoient devoit être leur domicile. Nul détail domestique à soigner. L’abondance ne