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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/147

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juges ! — Il est possible de travailler à votre liberté ; mais un mariage clandestin, disproportionné, subsistera difficilement. — Ce n’est pas à ma liberté, Monsieur, c’est à la preuve de mon innocence que vous devez travailler. C’est la justice sévère que j’invoque, & non l’indulgence. Quant à mon mariage, si mon époux songeoit seulement que cela peut être possible, sa famille peut s’épargner des démarches ; mais si comme mon cœur me l’assure, il est honnête, sa famille, l’autorité, la puissance souveraine même échoueront contre cet inique projet. — Est-ce que vous ne desirez pas un conseil pour di-