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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/159

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conserver la vie, après tant de sujets de la détester ».

Ce dernier trait de lumière dessille les yeux à la Duchesse. Elle écrivit au ministre pour obtenir un congé pour son fils, fut elle-même chercher l’ordre qui devoit rendre la liberté à Coraly ; elle le lui envoya par M. de Vanbelle, qui étoit chargé de l’amener à l’hôtel de Morsheim. Coraly, après avoir mille fois remercié la supérieure de cette maison, monte en voiture, & s’informe d’abord de M. de Vanbelle où il la conduisoit. Elle étoit peu inquiette ; on le lui avoit présenté comme le neveu de la supérieure de Sainte-Aure. Mais pour assurer mieux encore sa tranquilli-