Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/35

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ques mois à la campagne : j’y connus M. de Chalmazel. De la fortune, point de conduite ; de l’esprit, peu de bon-sens ; de la gaîté, pas de ressources. Ma figure lui plaît. Il s’avise de me demander en mariage ; on se défait de moi bien vîte ; je suis promise, à condition cependant qu’il me mettra au couvent pendant deux années ».

« Quelques jours avant la célébration, il me demande si la retraite ne m’ennuyoit pas d’avance. Je crus pouvoir le lui avouer. — Il y auroit un moyen de l’éviter ; mais peut-être vous y refuserez-vous ? — Cela dépend ; quel est-il ? — Lorsqu’on