Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/6

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taille de tout mon village. Je fais élever les enfans de ceux qui ont servi mes aïeux, & nous ne connoissons de mendians que cette cohorte indestructible de vagabonds, qui résistent également aux sévérités & aux bienfaits des gouvernemens.

Long-tems j’ai calculé si une femme ou plusieurs ajouteroient à ma félicité. Quant au mariage, j’en suis encore à ne pas le concevoir. Un petit serrail me paroîtroit plus dans la nature, mais trop difficile à concilier avec l’étude, le travail, les deux passions qui chez moi ont survécu aux autres. C’est la seule raison pour laquelle je n’ai jamais offert d’asyle