Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/69

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

noit à lire, écrire, calculer ; on inspiroit la religion, l’amour de la patrie, & le respect pour les mœurs. Quant au latin, à la fable, à la rhétorique, aux vers, à la scholastique, aux syllogismes, on n’en parloit seulement pas. Socrate n’avoit pas cru pouvoir fixer des imaginations de dix ans, avec les monotones leçons d’un pédagogue. C’étoit en travaillant qu’on s’instruisoit ; par-là, les maisons devoient plutôt ressembler à des manufactures actives qu’à des collèges oisifs. Tout étoit prévu, distribué ; il ne s’agissoit que de convertir des fainéans en hommes utiles, & d’illustrer un état, sinon avili, du moins plus que négligé.