Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/95

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avant qu’elle sût que ma fortune la mettroit à même de se passer des hommes. C’est à ce titre que je la nomme mon héritière. J’ai donné les dix mille livres à sa mère, pour récompense de ses avis, quoiqu’infructueux ; je n’ai appris l’existence de cet être que pendant son voyage ; mais le portrait qu’on m’en a tracé, m’a fait vivement regretter de l’avoir jamais vue, après avoir connu le Vicomte de Barjac. Je remercie Dieu de ce que le dépositaire de mes secrets le fut aussi de ma fille. Quel que soit le lien qui les unisse, je n’en puis être affligé ni inquiet. Les arrangemens que