tant d’éloquence l’amitié qui, avant tout autre sentiment, est anti-amicale.
« Par quel mystère, dit-elle, dans la Semaine d’Amour, vit-on délicieusement avec des gens, sans liens charnels ? »
Elle dit encore, dans ce même livre :
« Que les dyonisiens de l’amour sont godiches ! Cela dure combien de temps dans la journée, ces hauts faits de notre carcasse, ô mes amis ?
« L’amitié vibrante, c’est la vie. L’amour, c’est le thyphus.
« Et les hommes n’ont plus que le temps de l’amour.
« Rapprenons l’amitié ».
Et encore :
« L’amour n’a jamais intéressé personne qu’en raison de ce qu’il contenait d’amitié ».
Et voici, dans Le Couple :
« Les animaux s’unissent contre le danger, contre la mort. Les hommes seuls s’unissent pour s’unir ».
Voici donc la perfection vers laquelle elle cherche à diriger les êtres. C’est la perfection dans la Norme. « Sans cela, s’écrie-t-elle « par quoi va-t-on remplacer les religions ? »