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LA MÉPRISE


joessa

Tu te fais prier, Lysias, par moi ? C’est bien. Jamais je ne t’ai demandé d’argent ; jamais je ne t’ai laissé à la porte en disant : « Il y a quelqu’un. » Jamais je ne t’ai forcé d’abuser ton père ou de soutirer quelque chose à ta mère pour me faire des cadeaux, comme les autres courtisanes ; mais dès le début je t’ai reçu sans que tu payes. Tu sais quels bons amants j’ai renvoyés : Etoclès, au-