sortir un individu par une fenêtre restée ouverte au rez-de-chaussée…
On trouva Balbine dans le coma ; elle expira sans reprendre connaissance. Bernard revint peu à peu à lui et raconta l’histoire d’agression et de bandits masqués qui devait passionner Paris.
Quelques mois après, Marc causait avec son père et sa mère auprès du feu lorsqu’on lui remit une lettre de l’armateur. Celui-ci lui disait toute la vérité, lui annonçait son départ, le priait de passer le voir. « Les coups que j’ai reçus sur la poitrine ont achevé d’user et de disloquer mon cœur et mes artères déjà fort atteints. Au premier choc, à la première quinte de toux… » Il voulait s’en aller très loin, il avait pensé à certaine tâche très humble et très utile et désirait que Marc prît la tête de sa maison.
— Mais, dit Noë, voilà donc deux criminels, Bernard et Olivier qui vont achever leurs jours en paix ? Notre devoir n’est-il pas de les en empêcher ?
— Ce sont vos lois, ce sont vos mœurs, c’est votre société qui les a faits ce qu’ils sont, répondit Marc.
— Et la justice ? fit Noë.
— Qu’est-ce que c’est que la justice ? demanda Marc.
À ce moment Nicole Vassal entra ; elle venait ainsi de temps à autre, demander au jeune homme s’il avait des nouvelles de l’enquête sur l’assassinat de sa mère.
— Toujours rien ? demanda-t-elle.