Page:Lucien Fabre - Rabevel ou le mal des ardents Tome II (1923, NRF).djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
17
LE FINANCIER RABEVEL

— … et neveu de Mr. Bordes, ajouta Garial, avec un sourire complice.

Bernard s’excusa : il revenait parce qu’il avait oublié de noter certains chiffres qui lui avaient paru intéressants. Mais Mazelier lui dit qu’il bénissait ce contretemps ; Mr. Garial était justement en train de lui expliquer tout leur travail du matin et il trouvait cela tout bonnement merveilleux.

— Ah ! ajouta-t-il, quel dommage que je n’aie pas un animateur comme vous pour me débrouiller le service des titres et de la comptabilité.

— Mais, dit Bernard, je croyais que Mr. Blinkine et Mr. Mulot…

— Oh ! Mr. Blinkine et Mr. Mulot qui ont le titre de conseils de la société s’occupent l’un de la partie technique : travaux, réparations, chantiers, ateliers ; l’autre de la trésorerie : courtages, mouvements de fonds, changes. Et encore voient-ils cela de très haut.

— Ma foi, dit Bernard, si je puis vous être utile, disposez de moi.

— Mais comment ? vous connaîtriez les questions de titres et de comptabilité ?

— C’est ma partie.

— Vous êtes extraordinaire ! Voulez-vous entrer dans mon bureau…

Bernard fut vite mis au fait de la situation par le jeune Mazelier. Celui-ci était l’unique neveu et l’héritier pré-