grands pas. Encore un peu, et il n’y aura plus de quoi pleurer. C’est nous qui mourons : ce que nous aimons vit et ne mourra point. »
« Vous vous donnez des forces trompeuses, telle que la fièvre ardente en donne au malade. On voit en vous, depuis quelques jours, un mouvement convulsif pour montrer du courage et de la gaieté avec un fonds d’agonie. »
Voilà tout ce que ma tête et ma mauvaise plume me permettent de t’écrire ce soir. Si tu veux, je recommencerai demain et t’en conterai peut-être davantage. Bonsoir, mon ami. Je ne cesserai point de te dire que mon cœur se prosterne devant celui de Fénelon, dont la tendresse me semble si profonde et la vertu si élevée.
Bonjour, mon ami. Je te dis à mon réveil mille tendresses et te donne cent bénédictions. Je me porte bien ce matin et suis inquiète si tu pourras me lire et si ces pensées de Fénelon te paraîtront bien choisies. Je crains que mon cœur ne s’en soit trop mêlé.