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Page:Luigi - Le Don Quichotte montréalais sur sa rossinante, 1873.djvu/98

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dinaire ? Les années de Mathusalem ne vous suffiront pas, si vous entreprenez la tâche de coordonner toutes les idées qui vous grouillent dans le cerveau.

Deux choses vous ont singulièrement déplu dans la fête des Noces d’Or : ce sont les sermons prononcés par M. l’abbé Alexis Pelletier et le R. P. Braun. Répétant les pauvretés qu’ont débitées certains journaux, à cette occasion, et qu’on a mille fois répétées, vous maintenez que ces sermons ont été une insulte lancée à la figure de Mgr l’Archevêque de Québec. Les insulteurs du vénérable prélat ne sont autres que ceux qui prétendent que Sa Grandeur a été froissée par la prédication de vérités que Jésus-Christ ordonne de proclamer sur les toits.

Si Sa Grandeur a été froissée, c’est à elle de le dire, non pas à vous qui n’êtes que le porte-voix de l’erreur.

Vous attaquez le sermon du R. P. Braun parcequ’il proclame les vérités qu’affirme le Syllabus, et surtout cette vérité que la majorité n’est pas la source du droit. Si vous vous étiez rappelé ce que vous avez dit relativement au Concile du Vatican, lorsque vous avez soutenu que la majorité de ce Concile ne devait rien décider en face d’une minorité assez importante, vous n’auriez peut-être pas été aussi prompt à accuser. Que penser cependant ? Les contradictions vous coûtent si peu !

Le Syllabus, que vous maudissez, est l’enseignement du Pape parlant ex cathedra ; les catholiques doivent le respecter ; quant aux impies, qui ne respectent aucune loi, pas même celles que Dieu a promulguées, on doit s’attendre qu’ils le mépriseront

XXVI.


M. Dessaulles prêche la charité à Mgr de Montréal.


Vous avez, M. Dessaulles, traîné l’Église du Christ dans la boue, et vous avez outragé son auguste Chef, de même que ses ministres sacrés. Mgr de Montréal a défendu la lecture de l’abominable pamphlet que j’ai réfuté et où se trouvent consignées les horreurs que je signale.