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Page:Luisa - La Fille aux voluptés défendues, 1936.djvu/180

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C’est un homme violent, qui a toujours un browning dans sa poche.

Ahuri, il bafouilla :

— Oui, bien sûr !

Sarah marchait auprès de lui, feignant l’inquiétude et le chagrin. Lui, se sentait bouleversé. Il aurait voulu faire quelque chose et ne savait pas quoi. Avec horreur, il chassa de son esprit l’idée de prendre conseil de sa femme.

Sarah, hypocrite, insinua :

— On va à l’hôtel ?

Il parut sortir d’un rêve et se secoua :

— Non, non… pas aujourd’hui, tu comprends, il me faut réfléchir.

Tristement, elle lui tendit la main :

— Alors, à demain !

Il s’éloigna précipitamment, la conscience bourrelée de remords, mais son