nir la réalisation de la promesse de l’enfant mais, toujours, elle avait quelque chose d’autre à réclamer.
Astucieusement, de ses lèvres habiles, de ses doigts légers, elle le poussait à l’exaspération, puis battait en retraite pour lui donner un nouvel ordre.
Elle le soumit, tout comme Chalard, lui apprenant même des tours de passe-passe qu’il ignorait.
Peu à peu, sa chair se convulsait, sa sensualité vibrait profondément, son être entier s’éveillait au désir véritable. À bout de forces, elle s’abattit sur le lit, l’appelant cette fois à grands cris.
Il fut dignement récompensé, il connut les affres de la volupté exacerbée. Sarah, lorsqu’elle avait atteint le degré nécessaire d’exaltation devenait une amoureuse habile autant qu’ardente. Elle retournait instinctivement à la voie naturelle et sa passion ne connaissait plus de bornes.