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Gaiement, l’on passa dans la pièce qui tenait lieu de salon, de boudoir, de ritting-room.
Sarah s’extasia à la vue de la table bien garnie. Jeanne, d’ailleurs, avait aidé l’amant à sa disposition.
Tous trois se tassèrent sur le canapé et attaquèrent les victuailles comme s’ils eussent jeûné pendant quarante jours.
La jeune fille en profitait pour se livrer à ses charmantes imaginations, soumettant Fernand à de bizarres taquineries.
Jeanne l’encourageait, jugeant que toute passion était normale du moment qu’elle était sincère.
Entre ces deux femmes liguées par un secret instinct, le quadragénaire se voyait contraint de plier.
À mesure qu’il se soumettait, Sarah devenait plus exigeante.