bedaine comme une outre… Au fait, cela la regarde, j’ai fait assez de sacrifices pour son éducation.
— Ça lui servira, assura la bonne Madame Clarizet. Si j’avais eu autant de caractère, je serais peut-être maintenant une star de cinéma !
Cette fois, Clarizet ne voulut plus en entendre davantage, il partit à la belotte une heure plus tôt que de coutume.
Pendant ce temps, Sarah, libérée, déjeunait solitairement en une brasserie des boulevards. Son voisin de gauche lui souriait, celui de droite la dévorait d’un regard d’anthropophage. Elle les dédaigna l’un et l’autre parce que trop jeunes, ses moyens ne lui permettaient pas encore un gigolo.
En prenant le café, elle écrivit un mot à Laveline, lui fixant un rendez-vous pour le lendemain. Ensuite, avec une paisible