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De la rue Saint-Romain, on gagne l’aître Saint-Maclou, l’église ensuite, où l’on admire les portes de Jean Goujon, et après un coup d’œil admiratif sur l’église Saint-Ouen, on se rend chez M. Le Breton, qui fait à ses hôtes les honneurs de ses splendides collections.

Quelques instants plus tard, on se trouvait réunis à l’Hôtel de France, où le Comité offrait un déjeuner.

M. Pol Neveux, délégué du Ministre de l’Instruction publique, y assiste, et nous y trouvons aussi M. Catulle Mendès, MM. Mastier, préfet de la Seine-Inférieure, le Maire de Rouen et son adjoint aux beaux-arts, Zévort, recteur de l’Académie de Caen, Jacques Normand, le collaborateur de Maupassant dans Musotte, les éditeurs Fasquelle et Ollendorff, MM. Marqueste, inspecteur des beaux-arts, Chanoine-Davranches, Henri Allais, les docteurs Aubé et Pennetier, membres du Comité, etc.

Ce déjeuner est rapidement servi, et à deux heures, on se rend au Jardin Solférino.

La fête d’inauguration.

Déjà, le jardin est abondamment garni : dans la partie réservée au public, on se presse, on se pousse, on envahit les pelouses, au grand désespoir de M. Leleu, le directeur des jardins, qui orne avec un soin jaloux son jardin Solférino et voit déjà ses gazons arrachés sous le piétinement des spectateurs.

Les chaises rangées devant le monument pour les personnes munies de cartes sont rapidement prises.