Je compte sur vous, monsieur le Président, pour transmettre tous mes remerciements à MM. les Membres du Comité, en gardant pour vous-même la meilleure part, et j’y joins l’expression très-vive de ma haute et rare estime.
Ma vue est presque éteinte, mes mains sont tremblantes et j’écris avec une peine infinie. Vous pourrez vous en apercevoir, monsieur le Président, mais j’ai voulu vous répondre moi-même.
Il y avait longtemps que Guy de Maupassant m’intéressait. J’avais lu les belles pages sur lui, écrites par Émile Zola, par Gaston Deschamps et par Jules Lemaître, et j’avais beaucoup entendu parler de lui par notre ami commun le Comte Joseph Primoli, « l’ambassadeur des Lettres Françaises à Rome », comme on l’a fort spirituellement appelé. Primoli a connu très intimement Maupassant, et vous devriez bien le pousser, Madame, à publier ses souvenirs dans la Revue de Paris, dans un article qui serait
